Entre explosion des cas, manque de personnels et lassitude, les écoles et enseignants sont en première ligne face à la nouvelle vague Omicron. Reportage à l’école francophone du Vauban, à Luxembourg.
Avec en moyenne 15 % de professeurs absents selon le ministère d’État, l’Éducation nationale fait face depuis quelques semaines à une nouvelle vague liée au variant Omicron.
Si de nouvelles mesures ont été prises afin d’assurer la sécurité des enfants et éviter une fermeture des établissements, une certaine lassitude se fait toutefois ressentir auprès des premiers touchés : les professeurs.
«Nous avons deux fois plus de travail, c’est certain. Il faut remplacer les collègues absents, réaliser des tests tous les jours s'il y a un cas positif dans une classe, assurer les cours à distance et en présentiel... On reste solidaires, on se débrouille, mais il y a beaucoup de fatigue», rapporte Virginie Hajas, conseillère principale d’éducation (CPE) à l’école primaire Vauban, à Luxembourg.
L’école francophone a vu son nombre de cas fortement augmenter depuis la rentrée début janvier. Rien d’étonnant au vu des derniers chiffres transmis par le ministère de l’Éducation nationale, qui témoignent d’une explosion des infections en milieu scolaire, particulièrement dans le fondamental.
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Faut aller dans 1 école luxo normale. Article pas représentatif