Après avoir participé dimanche à la 1ère Journée internationale du yoga, parmi 17 000 personnes à Times Square (New-York), Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU est ce lundi à Luxembourg pour des rencontres diplomatiques.
Ban Ki-moon a été reçu ce matin au Palais grand-ducal avant de se rendre à la Chambre des députés puis à l’Hôtel de Bourgogne où il a rencontré le Premier ministre Xavier Bettel.
.@Xavier_Bettel met today with Ban Ki-moon, secretary general of @UN. @UN_Spokesperson @LuxembourgUN pic.twitter.com/oZxMMynMge
— GouvernementLU (@gouv_lu) 22 Juin 2015
Ban Ki-Moon a aussi profité de son passage au Grand-Duché pour s’entretenir avec le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Au menu des discussions, les dossiers de l’actualité internationale, les relations bilatérales entre le Luxembourg et l’ONU, ainsi que les priorités de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne au second semestre.
Joint par téléphone, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a indiqué avoir encore une fois reçu les félicitations de Ban Ki-moon pour son travail accompli en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité. C’est sur cette lancée que Jean Asselborn souhaite poursuivre son travail.
Le ministre des Affaires étrangères a ainsi évoqué avec le secrétaire général de l’ONU les trois conférences internationales phares qui vont aussi marquer la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE : la Conférence sur le financement pour le développement (13 au 16 juillet), le sommet de New York sur les Objectifs du développement durable (1er au 4 septembre) et la conférence sur le changement climatique de Paris (30 novembre au 15 décembre).
L’aide au développement
Le ministre de la Coopération, Romain Schneider, et la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, ont été associés à la réunion avec Ban Ki-moon pour présenter le plan de travail de la présidence et le plan d’action du Luxembourg dans ces dossiers phares. «Tout cela doit contribuer à aider les gens en besoin dans les pays en voie de développement mais aussi dans les pays touchés par des conflits armés. La politique de coopération est primordiale. L’exemple du Luxembourg, qui investit 1 % de son Revenu national brut dans ce domaine, devrait être suivi par de plus nombreux pays. C’est la clé pour avancer et venir en aide aux gens dans leur pays. Un développement durable doit être la priorité», a confié Jean Asselborn, qui malgré la Fête nationale sera sur le parquet diplomatique toute la semaine avec la réunion du Conseil «Affaires générales» ce mardi, suivi de deux déplacements au Liban et en Ukraine.
David Marques / Le Quotidien