Les employés sont de plus en plus nombreux à souffrir d’un burn-out. Si les entreprises se familiarisent avec le phénomène, la prévention demeure la meilleure arme.
Le burn-out désigne en bon français le syndrome d’épuisement professionnel. Celui-ci ne résulte pas d’une charge de travail insurmontable, mais d’un stress chronique qui devient peu à peu insupportable pour la victime.
Une étude TNS-Ilres datant de 2010 montre que 43 % des salariés du Luxembourg se disent «stressés, continuellement ou très souvent» et deux salariés sur dix pensent avoir subi des périodes de burn-out. Ce sont traditionnellement les secteurs du social et de l’éducation les plus touchés, c’est d’ailleurs là que la recherche a démarré. Aujourd’hui, cependant, tous les secteurs sont touchés par le phénomène.
D’après l’OGBL, les cas de burn-out sont plus nombreux ces dernières années, mais pas forcément pour les raisons que l’on croit : «Les cas sont plus fréquents, car les gens osent davantage en parler », explique Jean-Luc De Matteis, du bureau exécutif de l’OGBL.
Audrey Somnard