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Affaire Traversini : le CSV vise aussi l’Intérieur et le Travail


Martine Hansen, notamment, veut comprendre comment Taina Bofferding a «libellé les faits qu'elle a dénoncés au parquet». (Photo d'illustration : Didier Sylvestre).

Si le CSV n’a pas souhaité commenter lundi la sortie médiatique de la ministre de l’Environnement, le parti d’opposition ne compte pas lâcher prise. Lundi matin, deux questions parlementaires urgentes ont ainsi été adressées aux ministres de l’Intérieur et du Travail, qui toutes deux sont étroitement liées à l’affaire Traversini.

Déjà interpellée par le député Fernand Kartheiser (ADR), la ministre de l’Intérieur avait précisé avoir «dénoncé au parquet» en date du 19 septembre «les faits dont elle avait connaissance à ce moment précis». Taina Bofferding n’a cependant pas précisé quels faits précis, en relation avec l’affaire Traversini, elle avait communiqué à la justice. Dans la même réponse à la question parlementaire de Fernand Kartheiser, la ministre a cependant bien précisé que le vote pour le lancement de la refonte du plan général d’aménagement (PAG) de Differdange était dépourvu de toute restriction formelle concernant une possible «prise illégale d’intérêts». La jurisprudence évoque en effet que la «mise en orbite» du nouveau PAG ne peut «en tant que tel, faire l’objet d’un recours contentieux».

Le désormais ex-bourgmestre de Differdange était donc bien habilité à participer au vote, même si le fameux terrain abritant l’abri de jardin fait partie intégrante du nouveau PAG.
Les députés CSV Martine Hansen et Gilles Roth demandent désormais à Taina Bofferding de «libeller les faits qu’elle a dénoncés au parquet».

Kersch au courant pour l’intervention du CIGL ?

En outre, la question du besoin ou non d’une autorisation de la part du ministère de l’Intérieur pour procéder aux travaux sur le terrain de Roberto Traversini est relancée.

Les mêmes députés du Parti chrétien-social souhaitent obtenir des précisions de la part du ministre du Travail concernant l’intervention du CIGL (Centre d’initiative de gestion local) sur le chantier de Roberto Traversini. Vu le caractère douteux de la commande et du non-paiement des travaux effectués, le CSV veut savoir si Dan Kersch «avait connaissance de ces faits» et s’il a «dénoncé des faits au parquet». Une dernière question consiste à savoir si le ministre du Travail «entend faire réaliser un audit externe concernant le fonctionnement du CIGL Differdange».

David Marques

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