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Accord enseignants-Meisch : le non se confirme


Le divorce entre le ministre et les syndicats enseignants est consommé depuis la semaine dernière. (Photo Fabrizio Pizzolante)

Alors que le silence avait été décrété, des fuites ont permis de confirmer dès ce jeudi que le « non » l’a largement emporté lors du vote des professeurs de l’enseignement secondaire sur l’accord de principe concernant leur tâche conclu avec le ministre Claude Meisch.

Le résultat devrait être confirmé vendredi matin lors d’une conférence de presse de l’intersyndicale, qui avait appelé ses membres à s’opposer à la proposition du ministre de l’Éducation nationale.

Le divorce entre le ministre et les syndicats Féduse, SEW/OGBL et Apess est consommé depuis la semaine dernière. Après que l’intersyndicale eut annoncé son refus d’accepter l’accord de principe arraché lors d’une conciliation houleuse, Claude Meisch avait fait acter la non-conciliation. Les trois syndicats ont cependant insisté pour que le vote ait lieu comme prévu.

Pour le ministre de l’Éducation nationale, l’unique but du camp syndical est de faire grève. Un dialogue digne de ce nom est au point mort depuis début mai. Même si ce reproche est rejeté par les syndicats, une grève à la rentrée des classes en septembre semble inévitable.

Le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, a affirmé avoir pris acte du vote des professeurs. « Il ne s’agit pas d’un vote pour ou contre ma personne. Le vote n’est pas une surprise après la recommandation de vote des syndicats », souligne le ministre, qui dit rester prêt à mener un dialogue constructif avec le camp syndical. « L’objectif commun est de travailler dans l’intérêt des élèves. Le problème n’a pas été de mener un dialogue mais de faire respecter les accords conclus », lance Claude Meisch, qui dans l’immédiat ne se dit pas prêt à retirer la réforme comme réclamé par les syndicats. Il faudrait plutôt se remettre à table pour trouver les moyens de ses ambitions et afin d’éviter une grève. Reste à savoir quelle sera la volonté des deux camps.

David Marques

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