La Croix-Rouge a été active sur tous les fronts l’année dernière.
Mardi, la Croix-Rouge a présenté son rapport sur ses activités en faveur des plus vulnérables au Luxembourg et à l’étranger. L’intégration des réfugiés et la lutte contre l’exclusion sociale étaient les priorités de l’année 2016, caractérisée par une croissance des activités, et par conséquent par une augmentation du besoin d’aide.
Ainsi, 1 262 personnes ayant obtenu le statut de réfugié ont bénéficié, grâce au service Lisko, d’un accompagnement dans leurs démarches administratives, facilitant leur intégration. Le service Interprétariat interculturel a étoffé son offre de langues : 69 interprètes volontaires sont intervenus en 29 langues, l’arabe représentant 52 % des interventions.
Deux foyers, Lily-Unden et la Villa Nia Domo, inaugurée en octobre 2016, accueillent les mineurs non accompagnés. Le réseau des épiceries sociales s’est également étoffé, avec l’ouverture d’une 8e épicerie sociale à Remich. Pour aider les sans-abri, la Croix-Rouge a créé, en collaboration avec la capitale, le service Streetwork Uewerstad en soutien des personnes vivant dans la rue. Un lieu d’accueil permettant aux plus démunis de venir se reposer, boire un café, discuter a été mis en place.
Équilibre budgétaire rétabli
La participation de la Croix-Rouge à la Wanteraktioun aura bénéficié à 1 118 personnes et 18 469 repas ont été offerts. À l’international, la Croix-Rouge luxembourgeoise s’est engagée auprès de 50 000 réfugiés, en majorité syriens et irakiens en Grèce. Au Niger, elle a aidé les réfugiés qui ont fui les violents conflits au Nigeria ainsi que les déplacés internes. La Croix-Rouge a pu, grâce à des efforts importants consentis par ses collaborateurs et des échanges intenses avec les autorités compétentes, se rapprocher de nouveau d’un équilibre budgétaire.
Le Quotidien