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1er-Mai : le LCGB insiste à son tour pour une tripartite


Dix mois après la dernière concertation, Patrick Dury demande la réunion urgente du Comité de coordination tripartite (Photo : claude lenert).

Le LCGB réclame l’organisation d’une réunion tripartite «le plus rapidement possible», seul moyen, selon son président Patrick Dury, de préparer efficacement la sortie de crise.

Covid oblige, c’est depuis un studio que le président du LCGB, Patrick Dury, a prononcé samedi le traditionnel discours du 1er mai, tourné cette année vers le renforcement de la coopération entre tous les acteurs économiques, au niveau national comme au niveau régional et européen.

Au Luxembourg pour commencer, le syndicat chrétien-social estime que la priorité est l’organisation d’une tripartite afin d’envisager sereinement la suite de la crise et la relance de l’économie. Or, alors que l’OGBL plaide aussi pour asseoir au plus vite patronat, partenaires sociaux et gouvernement à la même table, l’UEL (Union des entreprises luxembourgeoises) a déjà fait savoir, par la voix de son président, qu’elle n’en voit pas l’intérêt : «Michel Reckinger dit qu’il veut attendre la fin de la crise, mais enfin, il ne s’agit pas d’une réunion pour savoir qui va payer quelle facture», s’emporte Patrick Dury.

«Anticiper les conséquences sur le long terme»

«Et si la fin de la crise n’arrive pas, on fait quoi? Nous devons établir au plus vite les besoins de chaque secteur et anticiper les conséquences sur le long terme», poursuit-il, citant les problèmes d’approvisionnement qui commencent à frapper le secteur de la construction.

C’est pourquoi «un état des lieux fiable de la situation économique et sociale actuelle» est nécessaire pour prendre les mesures les plus adaptées.

Christelle Brucker