Cette unité spéciale de la police intervient lors de situations de crise.
Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden a dévoilé, en réponse à une question parlementaire, quelques chiffres sur l’Unité spéciale de la police (USP). Premièrement, concernant l’effectif de cette unité, le ministère n’a pas souhaité communiquer de chiffres précis pour des raisons « tactiques et de confidentialité ».
Il précise tout de même que les effectifs de cette unité ont augmenté de plus de 20% entre 2019 et 2023. De plus, l’USP se mobilise en moyenne sur 250 missions par an. Le ministre indique que le nombre de missions demeure constant et « n’affiche aucune évolution significative ». Pour rappel, cette unité spéciale intervient lors de situations de crise « complexes » et apporte un appui quotidien à d’autres unités de la police.
Un projet sur la récupération physique en cours
Si la charge psychologique peut être importante dans cette unité, il existe des services dédiés de santé et de bien-être au travail. Celle-ci encadre notamment l’USP sur les risques psychosociaux que peuvent représenter les missions. Un projet portant sur la récupération physique est actuellement à l’étude.
Concernant les interventions et les risques de blessures, Léon Gloden a indiqué dans sa réponse au député Dan Biancalana (LSAP) « qu’il n’est pas possible d’évaluer une moyenne des absences en raison de blessures ». En revanche, il observe qu’en 2023, 11 membres de l’USP ont subi un accident de travail. Parmi eux, un membre de cette unité a dû être opéré.