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Une quadragénaire décède dans une boîte de nuit de Metz


Le décès a été constaté dimanche, à 6h du matin. Une enquête judiciaire devra déterminer si le décès est dû à l’ingestion de produits stupéfiants. (photo RL /Karim Siari)

Dimanche, à l’aube, une femme de 42 ans, originaire de Moulins-lès-Metz, a été retrouvée morte au sous-sol d’une boîte de nuit du centre- ville de Metz. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du décès. L’autopsie aura lieu cette semaine.

Cette discothèque très tendance du centre-ville de Metz, la nuit s’est terminée de manière tragique dimanche matin. Une femme de 42 ans, demeurant à Moulins-lès-Metz, a été retrouvée morte, à 5h, au sous-sol de l’établissement.

Il était environ 3h lorsque la quadragénaire s’est présentée au Guess-Club, une boîte de nuit sise rue Poncelet, près de la place de la République à Metz, avec son meilleur ami. Selon celui-ci, « vers 4h30, elle a expliqué qu’elle allait se faire un rail d’héroïne dans les toilettes ». Après quoi, les amis se sont séparés.

Une enquête est ouverte

À 5h, la discothèque a pour habitude de fermer le sous-sol afin d’inviter les hôtes à terminer la soirée en after au rez-de-chaussée. Dimanche, la plupart des clients étaient remontés lorsque les quatre dernières personnes présentes ont remarqué une femme inanimée sur un canapé.

En s’approchant d’elle, les témoins se sont aperçus qu’elle était en arrêt cardio-respiratoire et ils lui ont prodigué les premiers gestes de secours. Le videur de la discothèque, descendu à son tour, a alerté les secours. Les sapeurs-pompiers de Metz et le Samu ont pris le relais dès leur arrivée sans parvenir à la ramener à la vie.

Le médecin légiste a constaté son décès à 6h, en signalant qu’il ne s’agissait probablement pas d’une mort naturelle. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer si la personne a effectivement consommé des stupéfiants et, le cas échéant, si cela est à l’origine du décès.

L’autopsie du corps de la quadragénaire sera pratiquée au cours de la semaine. Les responsables de l’établissement étaient, dimanche, injoignables.

K. G. et Cé.K./RL