Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Belle frayeur pour ce parapentiste luxembourgeois, dimanche à Volmerange-les-Mines en Moselle. Le quadragénaire s’est retrouvé en fâcheuse posture au moment où il voulait retoucher pied à terre. Un arbre a joué les pare-chocs.
Dans le milieu, on dit toujours qu’un parapentiste doit vivre cette mésaventure une – seule et unique – fois. Histoire, un, de voir ce que donne un face-à-face avec un arbre. Et surtout, de deux, pour éviter de devenir la risée des copains. Ceux-là même capables, dans un élan de générosité, de vous gratifier d’un surnom du genre «le tête en l’air».
Dimanche, un résident luxembourgeois a eu droit à sa première sur les hauteurs de la commune de Volmerange-les-Mines. En ce dimanche annonciateur du printemps, toutes les conditions sont réunies pour un vol mémorable. Sous un ciel bleu azur, s’il-vous-plaît. Au moment d’amorcer sa descente, le quadragénaire survole la forêt. De trop près. Sur la dizaine de sportifs qui ont décidé de gonfler la voile, lui n’aura pas de chance. Il ne cumule pas assez d’heures pour éviter le piège. Et se retrouve coincé à une quinzaine de mètres, son ballon coiffant la cime de plusieurs sapins. Fort heureusement, il ne sera pas blessé.
Il en est quitte pour une « séance pendouille » le temps de l’intervention des pompiers, et en particulier du Grimp (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux), venus en nombre pour lui porter assistance.
À l’aide d’une poulie
L’opération de sauvetage consiste, en pareil cas, à sécuriser la victime en se portant à sa hauteur. D’où une maîtrise parfaite du pompier en matière d’escalade. Et de faire redescendre celui qui se trouve en mauvaise posture à l’aide d’une poulie. Le tout éclairé par un puissant projecteur pour bien visionner la scène et s’assurer que rien ne vient enrayer la bonne tenue de l’intervention.
E. C./RL
