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Scandale malaisien, enquête luxembourgeoise


Des fonds importants ont été saisis dans une banque de la place. (Photo : archives editpress)

L’enquête sur le scandale 1MDB, liée à des détournements de fonds, se poursuit au Grand-Duché.

L’enquête sur le scandale 1MDB (pour Malaysia Development Berhad) au Luxembourg poursuit son cours. Ce vaste scandale a vu le détournement de 3,5 milliards d’euros du fonds souverain 1MBD à destination des membres du gouvernement malaisien, des hommes d’affaires proches du pouvoir, des officiels émiriens. Ce fonds gère l’épargne de l’État en l’investissant dans différents placements (actions, immobiliers…). Dans le cadre de cette affaire, au Grand-Duché, une instruction a été ouverte le 27 avril 2016 à l’égard d’une banque de la place financière de Luxembourg ainsi que de diverses sociétés, du chef notamment de blanchiment. Initialement, l’instruction portait principalement sur l’entrée de 472 500 000 dollars détournés, virés sur des comptes tenus auprès de ladite banque.

Le parquet de Luxembourg a précisé dans un communiqué que l’enquête se poursuivait et qu’aucun rapport de police ne se faisait attendre, réagissant ainsi à certains articles de presse parus récemment. «Sous l’égide d’un juge d’instruction du cabinet d’instruction de Luxembourg, les faits complexes, ayant de nombreux liens vers l’étranger, sont enquêtés par la section antiblanchiment du Service de police judiciaire avec assiduité», ajoute le texte. De nombreuses demandes d’entraide judiciaire internationale ont déjà été émises par le Luxembourg selon l’autorité judiciaire et de nombreuses demandes d’entraide judiciaire internationale émanant d’autres États ont été exécutées au Luxembourg. Des fonds importants ont été saisis en vue de leur confiscation ultérieure, précise aussi le texte.

Le parquet a tenu à préciser que le dossier ne présente «aucune lenteur» dans le cadre de l’enquête qui soit imputable directement ou indirectement au juge d’instruction ou à la police judiciaire, qui mènent une enquête à charge et à décharge. La durée de la procédure s’est cependant inévitablement allongée en raison des nombreux recours formulés par l’une des personnes visées par l’information judiciaire, ajoute-t-il.

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