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Les cas de phishing explosent au Luxembourg


(illustration AFP)

Dans une question parlementaire, le député Yves Cruchten (LSAP) s’interroge sur « l’augmentation inquiétante des attaques d’hameçonnage ». Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, lui répond.

Les arnaques aux e-mails ou aux faux banquiers emplissent régulièrement la rubrique faits divers des journaux. Qu’il s’agisse d’individus se faisant passer pour de faux employés de Luxtrust ou d’e-mails signés de faux agents de police, ce type d’escroquerie a pour objectif de voler les données personnelles des victimes, notamment leurs comptes d’accès et leurs mots de passe, etc.

Si en 2020, les attaques d’hameçonnage, ou phishing, représentaient 28 affaires au Luxembourg, recense Léon Gloden ce mardi, elles étaient 1 310 en 2023. Et cette tendance « devrait encore davantage s’accentuer à l’avenir », prévient le ministre.

Pourtant, à l’heure actuelle, aucune condamnation n’a été prononcée pour ce type d’affaire au Luxembourg, et ce, malgré une équipe de cinq personnes chargées spécifiquement de ces dossiers au sein des parquets de Diekirch et de Luxembourg, est-il encore indiqué dans la réponse ministérielle.

« Qu’est-ce que le gouvernement entend entreprendre pour contrer ce phénomène ? », interroge Yves Cruchten. Des campagnes de prévention sont régulièrement lancées par la police et le gouvernement, via BeeSecure entre autres, répond le ministre.

Et « les opérateurs de communications électroniques peuvent désormais bloquer les appels provenant de numéros géographiques luxembourgeois au départ d’un pays autre que le Grand-Duché de Luxembourg, s’ils disposent d’éléments suffisants qui leur permettent de déduire que ceux-ci poursuivent des objectifs frauduleux ».

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