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Incendies en Grèce : un bilan provisoire de 60 morts, parmi les plus meurtriers du siècle


600 pompiers sont encore mobilisés contre les flammes en Grèce., qui ont ravagé des forêts des alentours d'Athènes dans la nuit de lundi à mardi (Photo AFP).

Des violents incendies autour d’Athènes ont fait au moins 60 morts depuis lundi soir, et les autorités précisent qu’il s’agit d’un bilan provisoire… Vingt-six personnes ont notamment été découvertes brûlées dans une maison sur la côte orientale de l’Attique. Cet incendie s’avère parmi les plus meurtriers en Europe depuis le début du siècle, avec ceux du Portugal en 2017 et ceux, déjà en Grèce, en 2007.

Le Portugal avait déjà été frappé en 2003 par des incendies gigantesques en raison de la canicule, qui avaient ravagé le centre et le sud du pays pendant des semaines, faisant 20 morts. Près de 425 000 hectares avaient été réduits en fumée.

En Russie, en 2015, 34 personnes périssent dans de gigantesques feux de prairies qui ravagent mi-avril 10 000 kilomètres carrés en Sibérie. Partis de Khakassie (sud sibérien), les incendies qui ont détruit 2.000 maisons, se sont propagés jusqu’en Mongolie, environ 200 kilomètres au sud, où ils ont continué pour pratiquement atteindre la frontière chinoise, selon la section russe de Greenpeace. Cinq ans auparavant, en 2010, la partie occidentale de la Russie, confrontée à une canicule et une sécheresse sans précédent, avait été ravagée par des incendies qui avaient tué une soixantaine de personnes entre fin juillet et fin août. Plus d’un million d’hectares de forêts, de tourbières et de broussailles avaient été détruits et des villages entiers brûlés.

En Grèce déjà, en 2007, 77 personnes périssent à la fin août dans des incendies de forêts sans précédent, qui ravagent 250 000 hectares dans le Péloponnèse (sud) et l’île d’Evia (nord-est d’Athènes). Beaucoup de victimes meurent en tentant de fuir dans la panique les villages encerclés par les flammes, tandis que le prestigieux site d’Olympie est menacé. En 2012, cinq personnes accusées d’avoir des responsabilités dans ces incendies ont été condamnées à dix ans de prison avec sursis par un tribunal du Péloponnèse : un vice-préfet, un ancien maire, le chef des pompiers locaux, un pompier saisonnier et une femme accusée d’avoir provoqué un incendie alors qu’elle faisait la cuisine.

AFP et Le Quotidien

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