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Il tue son chiot en l’assenant de coups : un mois de prison avec sursis


Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis, une amende et une interdiction de "tenir des animaux" de 15 ans. (Photo : archives lq/Anne Lommel)

Parce qu’il avait maltraité son chiot en l’assenant de coups un jeune homme de 24 ans a été condamné, ce jeudi matin, à un mois de prison avec sursis, une amende de 1500 euros et une interdiction de «tenir des animaux» de cinq ans. Le petit animal de quatre mois était décédé d’une hémorragie pulmonaire à Differdange. Le vétérinaire n’avait pas pu le sauver.

Il voulait lui mettre des Pampers. Mais le chiot, lui, ne voulait pas. Comme tous les matins, il les arrachait. C’est la raison pour laquelle il l’avait frappé ce 17 décembre 2019 vers 5 h 30. «Entre deux et trois claques sur les fesses.» Pas plus. Et «pas trop fort», comme il l’avait précisé encore au tribunal. À la barre, le prévenu n’en avait pas démordu. Mais pour la vétérinaire de tels coups n’expliquent pas qu’on en soit arrivé à cette fin. D’où la plainte.

«Les coups ayant entraîné la mort de l’animal et sa longue agonie justifient la peine de prison», avait argué le parquetier réclamant trois mois de prison avec sursis, une amende et une interdiction de «tenir des animaux» de 15 ans. Dans son jugement, la 18e chambre correctionnelle est au final restée en dessous de ces réquisitions. Toutes les parties ont 40 jours pour interjeter appel.

Fabienne Armborst

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