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Faux mariages, mais vrais papiers : jusqu’à 60 mois requis


Un employé d’état civil a découvert la supercherie. (photo archives LQ)

Sept faits ont été retenus par le parquet contre les deux principaux accusés dans cette affaire de mariages simulés.

Pour pouvoir travailler au Luxembourg, Hippolyte, un étudiant camerounais, était prêt à tremper dans une combine plutôt délictueuse. Moyennant finances, il a épousé une jeune femme pour obtenir un titre de séjour. Or, comme l’a découvert un employé du Bierger-Center de Luxembourg, la future jeune mariée lui avait transmis de faux papiers d’identité et un faux contrat de mariage rédigé au Cameroun par un fonctionnaire véreux.

Quatre personnes d’origine camerounaise ont comparu la semaine dernière face à la 7e chambre correctionnelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg dans le cadre d’une affaire de faux et usage de faux. Des jeunes femmes étaient recrutées pour jouer les mariées. Des papiers d’identité déclarés volés ou perdus de ressortissantes de l’Union européenne leur étaient remis le temps de conclure le mariage. Il permettait aux hommes, une dizaine, d’obtenir un kaolo, un titre de séjour.

De 6 à 60 mois de prison requis

Le parquet requiert une peine de 6 mois de prison contre l’étudiant et une peine de 42 mois contre Myrian, dont le rôle aurait été «d’apprécier» les mariages. Mikael risque la peine la plus lourde : 60 mois. Le parquet retient sept faits contre lui et estime qu’il avait tenté de minimiser les faits sans prise de conscience réelle. Enfin, le parquet requiert une peine de 54 mois de prison contre Honorine, une des marieuses et mariées.

Le prononcé a été fixé au 11 mai.

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