Rira bien qui rira le dernier : deux individus ont tenu à tester en « live » le fameux dicton, samedi soir, en se frottant à la police grand-ducale. Mauvaise idée, évidemment.

Il est 23 heures passées, samedi à Ettelbruck, quand une patrouille de police sillonne la rue Salentiny. Il faut à peine tendre l’oreille pour entendre… oui c’est bien ça, deux passants insultants copieusement les forces de l’ordre ! « Des gros mots », précisent le rapport sans plus de détails. Drôle de façon d’établir le contact mais pourquoi pas : la police y va. L’idée est de commencer par un petit contrôle d’identité : mais les « jeunes hommes », qui voient la police revenir vers eux, s’enfuient à grandes enjambées. La patrouille ne lâche pas l’envie d’une explication de bon aloi et poursuit la fine équipe.

L’un des deux fuyards -le plus lent- est vite attrapé dans la Grand-rue. L’autre -le Ben Johnson du soir- est intercepté « après une longue poursuite à pied », explique la police, derrière un immeuble de la rue Pierre-Wiser. Ce dernier est le plus coriace : se sentant cerné, il adopte une « attitude agressive » avec les agents. Se sentant eux-mêmes dans une situation complexe, et probablement agacés par ce chat-souris qui n’avait que trop duré, les policiers luxembourgeois ont fait usage d’une bombe gaz poivré. « L’attaque était imminente », justifie le rapport des agents.

Il a finalement été constaté que les deux individus étaient sous l’influence notoire de l’alcool. L’un d’eux avait même une « arme illégale » sur lui.

Les deux feront l’objet de poursuite pour « nuisance publique »… entre autres.

HG