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Liban : les imbroglios internationaux des vieux cargos en toile de fond


Toute une partie de la ville de Beyrouth a été soufflée par l'explosion, qui a laissé un cratère de 43 mètres de profondeur... (Photo : AFP).

Selon Les Echos, qui s’appuie sur un travail du New-York Times et de l’agence Reuters, la terrible explosion qui a rasé le port e Beyrouth est due à un cargo russe -battant pavillon moldave- délabré qui ne devait pas accoster à Beyrouth en 2013. Les 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium, stockés depuis six ans sur place, avaient été déchargés faute d’une meilleure solution.

Le vieux cargo, qui avait quitté un port ukrainien pour le Mozambique en 2013 avec cette cargaison ultra-dangereuse, était hors d’âge. Le Rhosus aurait d’ailleurs coulé à Beyrouth même, interdit de repartir dans de telles conditions, après que sa cargaison ait été déchargée faute de mieux, et que l’homme d’affaire russe propriétaire, battant sous pavillon de complaisance moldave, ait abandonné les échanges.

« Avant on savait que le problème des pavillons de complaisance donnait des marrées noires. Maintenant on sait que ça peut aussi raser des villes », explique aussi le chroniqueur / humoriste français Arnaud Demanche dans cette vidéo décapante qui tourne depuis dimanche.

Une information qui pourrait remettre à plat le système international à plusieurs vitesses des immatriculations de navire.

Le Quotidien

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