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Escroquerie : une locataire condamnée pour avoir sous-loué un appartement insalubre


Joséphine a été condamnée hier pour avoir sous-loué un appartement qu’elle n’occupait plus et qui s’est avéré être insalubre.

La quadragénaire a écopé d’une peine d’un an de prison assortie du sursis intégral et d’une amende de 1 000 euros. Elle devra également verser la somme de 5 000 euros en guise de dommages et intérêts à son colocataire.

Joséphine devait quitter le logement en janvier 2021, mais aurait plié bagage dès juin 2020 avec quelques loyers de retard sans prévenir sa propriétaire. Pendant les mois restants, elle a sous-loué l’appartement à Francisco, lui promettant de mettre le bail à son nom quand elle quitterait l’appartement.

Une locataire pas très honnête

Elle s’était toutefois bien gardé de lui dire qu’il avait été déclaré insalubre par le ministère de la Santé à la suite d’une procédure qu’elle avait elle-même engagée. Jacques Sitz, le bourgmestre de Remich de l’époque, avait pris la décision de fermer l’appartement le 30 août 2020. Francisco, dont personne ne savait qu’il y avait élu domicile, a trouvé porte close à son retour de vacances au mois de septembre.

«Elle était très perturbée au moment des faits. Elle venait d’accoucher d’un enfant mort-né et son couple battait de l’aile depuis ce moment-là», avait expliqué son avocat. «Elle admet ne pas avoir été très honnête envers Francisco.» Le parquet avait requis une peine de 12 mois de prison ainsi qu’une amende de 2 000 euros à son encontre et ne s’était pas opposé à un sursis.

Francisco avait, quant à lui, réclamé près de 9 000 euros à Joséphine, notamment pour des avances sur loyer et pour remplacer les effets personnels disparus après la fermeture de l’appartement.

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