Une enquête de la répression des fraudes en France a révélé jeudi que plus de 140 produits cosmétiques contiennent des substances interdites, qui pourraient causer des réactions allergiques.
Plus de 140 références de produits cosmétiques contenant des substances interdites ont été découvertes après des contrôles, a annoncé jeudi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
« Ces produits ont fait l’objet d’une prescription de retrait immédiat », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
L’enquête visait notamment des traces de methylisothiazolinone(MIT) et d’isobutylparaben, deux substances interdites depuis respectivement le 12 février 2017 et depuis le 30 juillet 2015, en raison « des réactions allergiques qu’elles peuvent causer ».
Etiquetages pas mis à jour
L’enquête de la DGCCRF a révélé que certains produits incriminés ne contenaient plus les substances interdites, mais que l’étiquetage n’ayant pas été actualisé, ils figuraient toujours dessus.
Quant aux cosmétiques contenant effectivement lesdites substances, la DGCCRF a pointé des fabricants qui « se sont efforcés d’écouler leurs stocks jusqu’à une date très proche » de l’entrée en vigueur de l’interdiction, et des distributeurs aux connaissances « parfois limitées » de la réglementation.
Deux fabricants épinglés
Enfin, deux fabricants ont été épinglés pour avoir « poursuivi l’utilisation et la commercialisation de ces conservateurs » après leur interdiction. Les concernant, « des procès-verbaux d’infraction seront transmis prochainement à la justice », a précisé la DGCCRF.
Le Quotidien / AFP