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Couple âgé braqué à Bereldange : la peine de 10 ans de prison confirmée pour le «meneur»


"Je ne suis pas le petit gros avec le couteau", s'était défendu le quadragénaire à la barre de la Cour d'appel. (Photo : Fabrizio Pizzolante)

Devant la Cour d’appel l’un des auteurs du violent home-jacking à Bereldange fin 2008, condamné à 10 ans de prison ferme en première instance, espérait obtenir une réduction de peine.

«J’ai pris une des plus grosses peines alors que mon rôle n’était pas si grand, s’était défendu Sendy F. (43 ans) à la barre de la Cour d’appel. Je ne suis pas le petit gros avec le couteau.» Condamné à 10 ans de réclusion ferme en première instance pour avoir été le «meneur» dans un violent home-jacking ayant eu lieu à Bereldange la veille du réveillon de Noël 2008, le quadragénaire voulait une réduction de peine. «Si je vais en prison, je vais coûter cher au Luxembourg. Vous allez me nourrir et m’héberger», avait-il ajouté. Le parquet général avait pour sa part demandé une augmentation de peine : 15 ans de réclusion. Au final, rien ne change. La Cour d’appel a en effet confirmé, mercredi après-midi, le jugement de première instance.

Menaces au pistolet et au couteau, casserole d’eau froide, saucissonnage… C’est un véritable calvaire qu’avait subi le couple dans son appartement. L’épouse, âgée à l’époque de 75 ans, en avait fait le récit lors du premier procès fin 2018. Les braqueurs s’étaient introduits chez eux en se présentant comme de potentiels acheteurs… Ils avaient vidé le coffre-fort : 3 500 euros d’argent liquide et 50 000 euros de bijoux.

En détention préventive de fin 2014 à avril 2017

Ils étaient cinq sur le banc des prévenus en première instance. Tous originaires de Forbach (F) et ses environs. En plus de Sendy F., deux autres hommes et une femme avaient été condamnés à des peines allant de cinq ans avec sursis à dix ans de prison ferme. Le cinquième avait été acquitté. Sendy F. était toutefois le seul à avoir interjeté appel. Au moment du procès, il n’était pas en prison. Après avoir été confondu par son ADN, le quadragénaire était en détention préventive à Schrassig de novembre 2014 à avril 2017.

Fabienne Armborst

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