Cambriolages en nette baisse au Luxembourg en 2019, envolée des affaires de stups

Après les infractions contre les personnes, la police luxembourgeoise a détaillé le bilan 2019 des cambriolages. Ceux commis dans des habitations occupées ont connu une baisse significative. En revanche, le trafic et l’usage de stupéfiants ont explosé.

Pour établir ses statistiques, la police distingue les cambriolages perpétrés dans les maisons habitées et ceux dans les maisons non-occupées (magasins, entreprises, restaurants, baraques de chantier, etc.).

La grande majorité des cambriolages a lieu dans les maisons habitées (1 404 recensés l’an dernier). Sur ce point, la police se réjouit d’une « tendance positive », puisque ces infractions ont diminué « de plus de 7% de 2018 à 2019 ». Concernant les bâtiments inhabités, une légère hausse (1,59% – 640 cas) est constatée.

Généralement, les cambriolages dans les maisons habitées ont lieu en milieu urbain, à proximité des grands axes routiers et des frontières, et le plus souvent les vendredis et samedis en début de soirée. D’ordinaire, le début de l’été et les mois d’hiver constituent des périodes propices, notamment à la tombée de la nuit. La police redouble donc de vigilance à ces moments précis de l’année. Mais en 2019, « il n’y a pas eu de pic prononcé en début de l’été contrairement à d’autres années », se félicitent encore les forces de l’ordre.

Ces chiffres, précise la police, se référent à des modes de cambriolages dits « classiques » lors desquels les auteurs entrent par opportunisme dans le domicile par une porte, une fenêtre, un balcon… sans que les occupants ne soient visés. De fait, le nombre de homejackings (vols avec violences dans les maisons) est très peu élevé en comparaison au total des cambriolages : en 2019, cinq cas ont été déclarés.

Drogue : des chiffres hallucinants

Autre grande priorité policière, la lutte contre les stupéfiants. Et en la matière, le travail ne manque pas puisque le volume des affaires traitées a connu une forte hausse de 2018 à 2019. Notamment en ce qui concerne la détention (+35%) et l’usage (+51%). Le trafic de drogue enregistre pour sa part une hausse de 21%. Le nombre de saisies, menées conjointement avec les douanes, s’élève à 1 412 pour 2019, tandis que les arrestations sont légèrement en recul.

Dans le détail des marchandises confisquées : plus de 359 kilos de cannabis, 6,4 kilos d’héroïne, 1,7 kilo de cocaïne, 50 997 pilules d’ecstasy et 57 grammes d’amphétamines.

LQ