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Accusé du meurtre de son beau-père, il se défend : «L’impression qu’il voulait m’étrangler»


Meurtre avec éventuelle préméditation ou acte de légitime défense? Après une semaine de pause, le procès du jeune homme a repris mercredi. (Photo : archives lq/Fabrizio Pizzolante)

Mercredi après-midi, la chambre criminelle s’est attaquée à l’audition du jeune homme qui a tué son beau-père fin 2017 à Dalheim. Il clame la légitime défense. Mais l’absence de ses traces de sang au rez-de-chaussée de la maison familiale interroge…

Le 22 décembre 2017, Ernol D., âgé alors de 23 ans, a planté un couteau dans le cœur de son beau-père à Dalheim. Le jeune homme, qui comparaît depuis début février devant la 13e chambre criminelle, parle d’un acte de légitime défense. À l’arrivée de la police, il présentait quatre blessures au torse : deux coupures et deux égratignures. Le beau-père, lui, a succombé à ses blessures.

Impossible de donner la chronologie de cette altercation mortelle en se basant sur les traces de sang recueillies au domicile familial. Mais l’absence de sang dans les escaliers étonne toutefois l’expert en morphoanalyse des traces de sang. «Je n’ai aucune trace qui témoigne d’une quelconque blessure sur Ernol D. au rez-de-chaussée. Les seules traces qui témoignent des blessures de l’accusé se trouvent à l’étage de la maison.» D’où l’hypothèse ...


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