Les autorités, avec les acteurs de la sécurité routière et la police, ont dressé le bilan des accidents de la route en 2017. Les chiffres s’améliorent, mais le nombre de morts et de blessés graves reste bien trop important à l’échelle du pays.
Si François Bausch, ministre du Développement durable et des Infrastructures souligne que «les mesures du Plan d’action sécurité routière établi en 2014 ont porté leurs fruits », il estime que « tant qu’il y a des victimes mortelles et des blessés graves, je ne puis être satisfait ».
Mercredi, il a rappelé la baisse « historique » de tués entre 2016 et 2017 (de 32 à 25 victimes). La proportion de morts et blessés graves restent importante au Luxembourg, si l’on compare à celles de ses voisins.
La vitesse demeure toujours la cause majeure des accidents et les principaux responsables sont des hommes âgés de 25 à 44 ans. Et les collisions frontales entre deux véhicules ou avec un piéton sont les deux premiers types de chocs recensés.
Du côté des motards, « aucun résultat positif n’est perceptible », déplore François Bausch. D’autant que depuis le début de cette année, plusieurs accidents graves et mortels ont déjà endeuillé les routes du Grand-Duché.
Le gouvernement se dit donc plus que jamais décidé à combattre l’insécurité routière pour un jour atteindre l’objectif zéro. Un vœu pieu sur un long chemin de croix à parcourir… En attendant, des dispositifs supplémentaires vont être mis en place à court terme, « tant en matière de prévention, de répression, que sur le plan des infrastructures » : de nouveaux panneaux de signalisation « plus pertinents », des contrôles de police ciblés ou encore une offre de formation à la conduite d’un deux-roues en toute sécurité.
Par ailleurs, un projet-pilote de marquage spécifique doit voir le jour et incitera les motards à garder leurs distances par rapport à la ligne médiane de la chaussée, notamment dans les virages où surviennent généralement les sorties de route.
Le Quotidien