Environ 170 personnes ont été tuées dans le crash d’un Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines qui s’est écrasé mercredi en Iran peu après avoir décollé de Téhéran en direction de Kiev, ont annoncé les médias iraniens.
A Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé qu’il n’y avait aucun survivant. « Tous les passagers et l’équipage » du Boeing 737 d’Ukraine International Airlines « sont morts », a écrit Zelensky sur sa page Facebook. Peu auparavant, un haut responsable de la diplomatie ukrainienne, Vassyl Kyrylytch, a donné la même information sur l’absence de survivants. Il a déclaré que « selon des chiffres préliminaires, il y avait 168 personnes à bord » de ce vol qui devait relier la capitale iranienne à Kiev.
« De toute évidence, il est impossible que des passagers » du vol PS-752 Téhéran-Kiev « soient en vie », a déclaré à l’agence semi-officielle iranienne Isna le chef du Croissant-Rouge iranien, Morteza Salimi. Selon ce responsable, 170 personnes – passagers et membres d’équipage – avaient embarqué à bord de l’appareil avant son décollage.
Citant un porte-parole de l’aéroport international Imam Khomeiny de Téhéran, l’agence de presse officielle iranienne Irna a indiqué qu’il y avait 176 personnes à bord : 167 passagers et 9 membres de l’équipage.
« Des difficultés techniques »
« Tous les passagers sont morts », a titré l’agence de presse officielle Irna. PressTV, la télévision d’État en langue anglaise, a déclaré que l’avion ukrainien s’était crashé à proximité de Parand, une ville de la province de Téhéran. Le crash a vraisemblablement été causé par « des difficultés techniques », a indiqué PressTV, citant Ali Khashani, porte-parole de l’aéroport international Imam Khomeiny. « L’avion a pris feu après s’être écrasé », a affirmé cette télévision. La télévision d’État iranienne a montré des images du site du crash sur lesquelles on voit des équipes de secouristes du Croissant Rouge iranien fouiller un terrain vague sur lequel des débris sont éparpillés.
La chute de l’appareil est survenue peu après que l’Iran a tiré des missiles dans la nuit de mardi à mercredi sur des bases en Irak utilisées par des militaires américains pour venger la mort du général iranien Qassem Soleimaani. Ce général, chef de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution, a été tué vendredi à Bagdad par une frappe aérienne des États-Unis. A la suite des tirs de missiles iraniens, l’administration fédérale américaine de l’aviation, la FAA, a annoncé qu’elle suspendait les vols des compagnies enregistrées aux États-Unis au-dessus de l’Irak, de l’Iran et du Golfe. Dans un communiqué, la FAA a déclaré avoir adopté « des restrictions de vol qui interdisent aux opérateurs de l’aviation civile américaine d’opérer dans l’espace aérien au-dessus de l’Irak, de l’Iran et des eaux du Golfe persique et du Golfe d’Oman ».
LQ/AFP