Le constructeur aéronautique américain Boeing a indiqué samedi avoir diffusé un avertissement auprès des compagnies aériennes, après qu’un de ses 777 opéré par Air France a perdu un morceau lié au train d’atterrissage au-dessus de la banlieue de Shanghai.
La plaque de métal de 60 kilos est tombée peu après le décollage lundi du vol 111 d’Air France reliant Shanghai à Paris, selon Boeing qui assure qu’il n’y a pas eu de blessé. D’après le Sunday Morning Post de Hong-Kong, qui donne des détails de l’accident, la plaque a fait une chute de 3 700 mètres et a traversé le toit d’une usine, tandis que l’appareil a pu continuer son vol vers Paris sans problème.
Un porte-parole du groupe américain, Chris Villiers, a précisé que la plaque métallique ne faisait pas partie du mécanisme du train d’atterrissage en tant que tel, mais que c’était l’une des parties qui s’ouvre pour lui permettre de rentrer ou sortir. « Nous coopérons vraiment étroitement avec nos clients et avons fourni des directives sur la façon de faire l’entretien nécessaire », a-t-il dit.
Boeing a publié un bulletin de service à destination des compagnies aériennes expliquant les mesures à prendre, et dit avoir effectué des changements pour les appareils qui sortent de ses usines.
Le problème, lié aux fixations qui tiennent la plaque en place, « n’affecte pas l’intégrité du train d’atterrissage ni la sécurité du vol », a toutefois assuré Chris Villiers. Plus de 1 100 Boeing 777 sont en service dans le monde, opérés par des dizaines de compagnies aériennes.
AFP