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Saffie Rose, Georgina, Olivia, John… Les victimes de l’attentat de Manchester


Des enfants, des ados, des parents... L'attentat de Manchester a brisé des familles et des rêves. (photo AFP)

Elles s’appelaient Saffie Rose, Georgina, Olivia… Toutes fans d’Ariana Grande qu’elles sont allées voir en concert lundi soir, à la Manchester Arena. Certaines étaient jeunes. Bien trop jeunes pour mourir. Les plus âgées étaient là pour leurs enfants. Voici la liste provisoire des victimes identifiées de l’attentat qui a fait 22 morts et 59 blessés.

Saffie Rose Roussos, 8 ans. Elle est la plus jeune victime connue de l’attentat. Elle a assisté au concert avec sa mère et sa grande sœur, qui ont toutes les deux été blessées et hospitalisées. Les professeurs de l’école primaire de Tarleton Community, où elle était scolarisée, ont salué une « magnifique petite fille, dans tous les sens du terme ».

Georgina Callander, 18 ans. Originaire du comté de Lancashire, au nord de Manchester, Georgina Callander terminait sa deuxième année d’études de santé au Runshow Collège, à Leyland, qui a confirmé, « dans une profonde tristesse », son décès sur sa page Facebook.

Olivia Campbell, 15 ans. Le décès de l’adolescente a été confirmé par sa mère, Charlotte Campbell, mercredi, sur Facebook. « Repose en paix ma précieuse fille magnifique. Tu es partie trop tôt rejoindre les anges », a-t-elle écrit. Olivia Campbell assistait au concert accompagnée d’un de ses amis, Adam, qui a été blessé. Mardi, la famille d’Olivia avait lancé des appels dans les médias et sur les réseaux sociaux pour tenter de la retrouver.

Nell Jones, 14 ans. Elle était scolarisée au collège Holmes Chapel de Cheshire, au sud de Manchester. Le directeur de l’établissement a décrit Nell Jones comme une élève « brillante » et « populaire ». D’après les médias britanniques, elle se serait rendue au concert avec une camarade de classe, qui a été sérieusement blessée dans l’attaque.

John Atkinson, 26 ans. Il vivait à Bury, dans la banlieue nord de Manchester. Ses proches lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux, saluant « un jeune homme fantastique ». L’organisateur d’une collecte pour sa famille a salué la mort d’un « gentleman » comme il n’en existe qu’ « un sur un million ».

Alison Howes, 45 ans. Cette mère de famille était venue à la Manchester Arena pour récupérer sa fille. Elle habitait Royton, dans la banlieue nord-est de Manchester. « Ils nous ont pris une mère et une belle-mère magnifique et attentionnée », a déploré son beau-fils, Jordan Howe, sur Facebook.

Lisa Lees, 47 ans. Comme Alison Howes, qui était avec elle au moment de l’explosion, cette mère de famille est morte en venant chercher sa fille à la fin du concert. Son frère Lee Junter a annoncé sa mort. « Lisa est partie, mais on ne l’oubliera jamais », a-t-il regretté sur Facebook.

Kelly Brewster, 32 ans. Originaire de Sheffield, à l’est de Manchester, la jeune femme a été longuement recherchée par ses proches. Son compagnon, Ian Winslow, a annoncé son décès sur Facebook. « Nous avions tellement de projets ensemble. Ma fille Phoebe va être anéantie, comme nous le sommes tous », a-t-il écrit.

Martyn Hett, 29 ans. Il a été tué deux jours avant un voyage de deux mois prévu aux États-Unis. « Nous avons appris que notre génial Martin, exceptionnel et emblématique, n’a pas survécu. Il a quitté ce monde exactement comme il a vécu, au centre de l’attention », a tweeté son ami Russell Hayward.

Jane Tweddle. Mère de trois enfants, Jane Tweddle était venue récupérer la fille d’une amie au concert. Elle était agent d’accueil dans un établissement d’enseignement secondaire de Blackpool, sur la côte ouest de l’Angleterre, « Nous sommes anéantis par cette triste nouvelle. Jane était très appréciée de toute l’équipe », a déclaré le directeur de l’établissement dans un communiqué.

Angelika et Marcin Klis. Le ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski a indiqué qu’un couple de polonais vivant en Grande-Bretagne avait péri dans l’attentat, sans les nommer. D’après les médias polonais, il s’agit d’Angelika et Marcin Klis. Ils étaient venus chercher leurs filles à la fin du concert. Les enfants sont « en sécurité » selon le ministre.

Le Quotidien/AFP

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