L’interdiction de la vente de nouvelles voitures diesel et essence au Royaume-Uni va être avancée à 2035, cinq ans plus tôt que prévu, doit annoncer mardi le Premier ministre Boris Johnson en présentant la COP26 sur le climat.
Le dirigeant conservateur va dévoiler la mesure lors d’un discours à Londres aux côtés du naturaliste David Attenborough et du Premier ministre italien Giuseppe Conte, pour lancer ce sommet qui se tiendra à Glasgow (Écosse) en novembre. « Accueillir la COP26 est une opportunité importante pour le Royaume-Uni et les nations du monde entier afin d’intensifier la lutte contre le changement climatique », va déclarer le Premier ministre, selon des extraits de son discours transmis à l’avance par ses services. Le Royaume-Uni vise zéro émission nette de gaz à effets de serre d’ici 2050 et « tout au long de cette année, nous inciterons les autres à nous rejoindre » dans cet objectif, doit dire Boris Johnson.
Ce discours marque le début d’une année d’actions au Royaume-Uni contre l’urgence climatique, a indiqué le gouvernement. Toutefois, il risque d’être terni par les accusations de l’ex-présidente de la COP26, Claire Perry O’Neill, brutalement remerciée vendredi. Dans une lettre à Boris Johnson consultée par le Financial Times, celle-ci attaque le bilan de Boris Johnson en matière de lutte contre la crise climatique. « Vous avez promis de mener de front (la lutte contre l’urgence climatique). Malheureusement ces promesses sont loin d’être réalisées », écrit Claire Perry O’Neill. Elle a ajouté à la radio mardi matin que Boris Johnson lui avait confié ne « pas vraiment » comprendre la question du changement climatique. Claire Perry O’Neill a aussi dénoncé sur BBC Radio 4 un « énorme manque de leadership ».
AFP