Accueil | Monde | Retrait américain de Syrie : une chance pour Daech de se reconstruire ?

Retrait américain de Syrie : une chance pour Daech de se reconstruire ?


Quelque 2 000 soldats américains se trouvent actuellement en Syrie. (illustration AFP)

Le retrait des troupes américaines de Syrie annoncé par le président Donald Trump donnera la chance au groupe Daech (EI) de se reconstruire, a prévenu jeudi la force dominée par les Kurdes qui combat les jihadistes sur le terrain.

« Cela aura un impact négatif sur la campagne antiterroriste » menée contre l’EI, ont déclaré dans un communiqué les Forces démocratiques syriennes (FDS), principales partenaires de la coalition internationale anti-jihadiste menée jusque-là par les États-Unis. « Cela offrira au terrorisme (…) une opportunité de se reprendre et de lancer une (nouvelle) campagne dans la région », est-il encore indiqué.

Les FDS, aux côtés de la coalition internationale, continuent de combattre les jihadistes de l’EI dans leurs dernières poches de l’est de la Syrie. A ce titre, quelque 2 000 soldats américains se trouvent actuellement en Syrie, essentiellement des forces spéciales chargées de vaincre Daech et d’entraîner les forces locales dans les zones reprises aux jihadistes.

Provoquant la surprise, le président Donald Trump a toutefois estimé mercredi que l’heure était venue de ramener « à la maison » ces soldats. « Nous avons gagné, il est temps de rentrer », a notamment lancé le locataire de la Maison Blanche dans une courte vidéo postée sur son compte Twitter.

Les Kurdes du nord de la Syrie sont en outre sous la menace d’une nouvelle offensive militaire de la Turquie voisine, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé lundi de « se débarrasser » de la milice YPG, épine dorsale des FDS.

LQ/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.