L’Allemande Ursula von der Leyen a été élue mardi de justesse par les eurodéputés présidente de la Commission européenne, devenant la première femme à la tête de l’exécutif européen.
Avec 383 voix, l’actuelle ministre allemande de la Défense, candidate choisie par les États membres, a obtenu légèrement plus que la majorité absolue de 374 voix au Parlement européen, qui lui était nécessaire pour succéder en novembre au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
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— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) July 16, 2019
Avant le scrutin, elle avait tenté dans un ultime effort de convaincre les eurodéputés de la porter à la tête de la Commission européenne, en mettant l’accent sur ses engagements en faveur du climat.
Cette proche de la chancelière allemande Angela Merkel a aussi mis en avant sa « grande fierté » que ce soit « finalement une femme » qui soit candidate à la présidence de la Commission, rappelant qu’elle était mère de sept enfants. Si le Parlement européen a déjà été présidé par une femme, Simone Veil la première, cela n’a encore jamais été le cas de l’exécutif européen.
S’exprimant avec aisance en français, allemand et anglais pendant son discours et ses réponses aux élus lors d’une séquence longue de quatre heures au Parlement de Strasbourg, Ursula von der Leyen a multiplié les promesses pour tenter d’obtenir le minimum nécessaire des 374 voix pour être élue. Nombre d’eurodéputés, y compris dans son propre camp de la droite chrétienne-démocrate, ont été frustrés par la façon dont elle a été désignée : après un sommet de trois jours à Bruxelles qui a vu les dirigeants de l’UE faire fi des candidats présentés par le Parlement.
LQ/AFP