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MH17 : la Russie soupçonnée d’espionnage


Le vol MH17 de la Malaysia Airline transportait 298 personnes, s’est écrasé à Grabovo, en Ukraine. (photo AP)

Des pirates informatiques, probablement des « espions russes », ont attaqué les serveurs du Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV) afin d’obtenir le rapport sur le crash du vol MH17 dans l’est de l’Ukraine, ont affirmé des experts vendredi.

L’attaque a été mise en place par le groupe « Operation Pawn Storm », un groupe de piratage informatique à la recherche d’informations politiques et économiques, a affirmé le blog de la société de cyber-sécurité Trend Micro, basée au Japon.

Selon Trend Micro, « Opération Pawn Storm » est probablement composée d' »espions russes » et vise depuis « au moins 2007 » des institutions gouvernementales et des personnalités publiques. Ont ainsi été pris pour cibles la Maison Blanche, des opposants russes, des activistes ukrainiens et de nombreux gouvernements européens.

L’enquête sur le piratage d’envergure subi en avril par la chaîne de télévision francophone TV5 Monde s’est également orientée vers ce « groupe de hackers russes ». Le groupe, qui a également visé un groupe médiatique russe lié au Kremlin, « pourrait agir pour le compte de parties impliquées dans le dossier ukrainien ou être simplement un groupe indépendant », selon Trend Micro.

L’enquête n’a pas identifié de coupable – ce n’était pas sa tâche – mais le directeur de l’OVV a suggéré que le missile avait été tiré depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses.

Cette suggestion soutient la théorie avancée notamment par l’Ukraine et les Etats-Unis, à savoir que l’avion a été abattu par les rebelles soutenus par Moscou, mais que le Kremlin rejette fermement, accusant les forces ukrainiennes.

AFP

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