Quelque 550 militants de la cause animale, selon la police, se sont rassemblés dimanche après-midi aux abords du parc Marineland, à Antibes, pour dénoncer la captivité des animaux réclamant que ce delphinarium cesse d’être « une prison pour animaux ».
« Nous demandons que les reproductions en captivité cessent », a fait savoir Maël Dazin, l’un des porte-parole du collectif Sans Voix Paca, ajoutant qu’il exigeait également « la réhabilitation des animaux dans des baies protégées par des filets de protection et une transformation complète du parc pour qu’il cesse d’être une prison pour animaux ». Après un rassemblement statique, avec le déploiement de plusieurs banderoles contre la captivité devant l’entrée du parc, les manifestants ont défilé sur une route longeant le plus grand parc d’attractions marin d’Europe qui reçoit 1,3 million de visiteurs par an.
Manif anti-captivité au Marineland d’Antibes pic.twitter.com/pcut3sQuzA
— morvan vx (@vincentxaviermo) 10 juillet 2016
Après les inondations meurtrières d’octobre 2015, qui avaient fait une vingtaine de morts dans la région, le parc qui avait dû fermer plusieurs mois avait annoncé à sa réouverture au printemps vouloir privilégier une approche plus pédagogique. Mais les associations de défense de la cause animale considèrent que « rien n’a changé » : « Les animaux continuent à faire leur spectacle par contrainte et non par jeu », estime Maël Dazin.
Plusieurs associations anti-captivité ont déposé plainte contre le parc, notamment pour « maltraitance ». Ainsi, en mars dernier, l’association Sea Shepherd a elle aussi déposé plainte. Samedi, une dizaine d’activistes s’étant fait passer pour de simples visiteurs sont parvenus à plonger dans le bassin au moment du spectacle des dauphins pour déployer une banderole anti-captivité. Ces militants ont été interpellés et entendus par la police avant d’être relâchés dans la soirée.
AFP