Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l’Iran jouait « avec le feu », soulignant qu’il n’était pas aussi « gentil » que ne l’était selon lui son prédécesseur à la Maison Blanche.
« L’Iran joue avec le feu -ils ne se rendent pas compte de combien le président Obama était ‘gentil’ avec eux. Pas moi ! », a tweeté le milliardaire dans une salve matinale dont il a l’habitude.
Iran is playing with fire – they don’t appreciate how « kind » President Obama was to them. Not me!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 février 2017
Le président américain avait déjà affirmé jeudi à la presse : « Rien n’est exclu », à propos d’une éventuelle action militaire contre l’Iran. Téhéran a dénoncé jeudi des menaces « sans fondement, répétitives et provocatrices ». Et vendredi, l’Iran a refusé d’accorder des visas à une équipe de lutte des États-Unis qui devait participer à une compétition mondiale les 16 et 17 février, à la suite du décret signé il y a une semaine par Donald Trump. Ce texte interdit l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l’Iran, et à tous les réfugiés.
« Vu les politiques adoptées par la nouvelle administration américaine, le ministère des Affaires étrangères a été inévitablement contraint de s’opposer à la venue de l’équipe de lutte des États-Unis en Iran », a expliqué Bahram Ghasemi, porte-parole de la diplomatie iranienne.
Donald Trump avait déjà commencé sa journée de jeudi avec un tweet sur la République islamique : « L’Iran a été formellement MIS EN GARDE pour avoir tiré un missile balistique. Il devrait remercier l’accord désastreux que les États-Unis ont conclu avec lui ! ».
Cette mise en garde avait été évoquée la veille par Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump et ancien chef du renseignement militaire américain, sans autres précisions. Après cette « mise en garde » au contenu flou, l’administration américaine envisage de prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran, ont indiqué des sources proches du dossier. Ces sanctions pourraient viser des individus ou des entités liés au programme iranien de missiles balistiques, selon la chaîne CNN.
Le Quotidien/AFP