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Le Premier ministre irlandais dément tout « complot » visant à annuler le Brexit


Selon le Premier ministre irlandais Leo Vardkar, il serait "contre-productif" de soutenir les appels à un deuxième referendum britannique sur le Brexit. (photo: AFP)

Il n’y aucun « complot » européen visant à contraindre le Royaume-Uni à renoncer au Brexit, via un éventuel deuxième referendum, et cette question ne peut être décidée que par les Britanniques eux-mêmes, a assuré mercredi à Strasbourg le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

Interrogé sur des déclarations de l’eurodéputé britannique et chantre du Brexit Nigel Farage, évoquant un « complot » visant à maintenir son pays dans l’UE, et dont il ferait partie, Leo Varadkar a fermement démenti.

« Non, je ne suis impliqué dans aucun complot avec qui que ce soit », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue d’un discours prononcé devant le Parlement européen.

« Je ne suis certainement pas partie prenante à un complot contre le Royaume-Uni, je suis et veux être un ami du Royaume-Uni », a ajouté le chef du gouvernement irlandais.

Il serait « contre-productif » de soutenir les appels à un deuxième referendum britannique sur le Brexit, a-t-il par ailleurs estimé, car cette décision n’appartient qu’au « Parlement et au peuple du Royaume-Uni ».

Le président du Conseil européen Donald Tusk a assuré mardi à Strasbourg que le reste de l’UE était « toujours ouvert » à un changement d’avis du Royaume-Uni concernant le Brexit, alors que l’idée d’un deuxième référendum a refait surface ces derniers jours..

Dans son discours devant les eurodéputés, le Premier ministre a par ailleurs mis en garde contre tout « recul » de la part de Londres sur la question de la future frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande.

Il a remercié les 26 autres pays de l’Union pour leur soutien sur ce point dans les pourparlers avec Londres.

« Alors que les négociations avancent, nous continuerons à compter sur votre soutien et votre solidarité pour faire en sorte que ce qui a été promis en théorie soit réalisé en pratique. Il ne peut y avoir aucun recul », a souligné Leo Varadkar.

En décembre, le gouvernement de Theresa May s’était engagé à ce qu’il n’y ait pas à nouveau une frontière « dure » dans le nord de l’île gaélique, une fois que le Royaume-Uni sera sorti de l’Union européenne en 2019.

Le Quotidien/ AFP