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L’Allemagne maintient ses contrôles aux frontières jusqu’à début mars


Les contrôles sont stricts entre l'Allemagne, l'Autriche et la République Tchèque. (illustration AFP)

L’Allemagne va prolonger jusqu’à début mars ses contrôles aux frontières avec le Tyrol autrichien et la République tchèque pour contrer la diffusion des variants du virus, a annoncé mardi le gouvernement.

Le ministère de la Santé a prolongé de 14 jours ce dispositif entré en vigueur dimanche et qui suscite des critiques en Europe comme en Allemagne, selon un porte-parole du ministère. Ces contrôles renforcés et restrictions drastiques de circulation concernent aussi l’Afrique du Sud, la Grande-Bretagne et le Brésil, dont sont issus des variants particulièrement contagieux du Covid-19.

La Confédération des associations patronales allemandes (BDA) a critiqué ces contrôles aux frontières qui affectent, selon elle, les activités économiques et les chaînes d’approvisionnement. La libre circulation des travailleurs ainsi que la fluidité des voies de transport, des voyages d’affaires et de la prestation de services transfrontaliers sont indispensables au marché unique européen, a-t-il fait valoir dans un communiqué. Les chaînes de livraison ne sont toutefois pas perturbées à ce stade.

Le gouvernement allemand n’a, pour l’heure, pas décidé de fermer sa frontière avec le département français de la Moselle où circule le variant sud-africain fortement. Paris avait lancé un appel en ce sens à Berlin lundi.

Tests antigéniques gratuits

Avant l’amorce d’un assouplissement des restrictions, avec notamment la réouverture des écoles le 22 février, l’Allemagne va en outre proposer des tests antigéniques gratuits anti-Covid, ainsi que des auto-tests à un euro, a annoncé le ministre de la Santé, Jens Spahn. « A partir du 1er mars, tous les citoyens doivent pouvoir être testés gratuitement par du personnel formé aux tests rapides antigéniques. Ils sont désormais suffisamment disponibles sur le marché », a annoncé le ministre sur Twitter. « Les municipalités peuvent demander à leurs centres de test ou à leurs pharmacies de proposer ces tests », précise le ministre conservateur.

Le coût de ces tests devrait être pris en charge par l’État fédéral, selon l’agence de presse DPA. Des tests à pratiquer soi-même « devraient également être accessibles à tous après leur approbation » par l’Institut fédéral des médicaments et des matériels médicaux, ajoute Jens Spahn.

LQ/AFP

 

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