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La Corée du Nord a tiré deux missiles, avant l’anniversaire de la fin des hostilités


Photo : AFP

La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques dans la nuit de lundi à mardi, selon Séoul, peu avant les célébrations commémorant la fin des combats entre les deux Corées, auxquelles assisteront des dignitaires chinois et russe, premières visites étrangères officielles depuis la pandémie.

L’armée sud-coréenne dit avoir « détecté deux missiles balistiques tirés par la Corée du Nord depuis des zones proches de Pyongyang vers la mer de l’Est (également appelée mer du Japon) à 23h55 le 24 et à minuit le 25 » juillet, selon l’état-major interarmées cité par l’agence sud-coréenne Yonhap.

Les deux missiles ont parcouru quelque 400 km avant de tomber en mer, selon le ministère de la Défense de Corée du Sud cité par Yonhap et l’agence japonaise Kyodo.

La Maison Blanche a condamné ces nouveaux « tirs de missiles balistiques ».

Les essais de missiles « constituent une menace pour les voisins de la RPDC et la communauté internationale », a déclaré Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche, utilisant le nom officiel de la République populaire et démocratique de Corée (RPDC) pour Pyongyang.

« Notre engagement en faveur de la défense de la République de Corée et du Japon reste inébranlable », a-t-elle ajouté, évoquant cette fois la Corée du Sud.

Auparavant, le Japon avait annoncé un premier tir et précisé que le projectile était tombé en mer, à l’extérieur de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, selon la chaîne de télévision publique NHK, citant des responsables gouvernementaux.

Pyongyang effectue régulièrement des essais de missiles. Samedi, « plusieurs missiles de croisière » avaient été lancés en mer Jaune, entre la péninsule coréenne et la Chine.

Un sous-marin nucléaire américain a fait escale la semaine dernière en Corée du Sud, Pyongyang affirmant que cette action pouvait « tomber sous le coup des conditions d’utilisation » de ses propres armes atomiques.

Séoul a répondu à ces menaces en réaffirmant que toute attaque de ce type déclencherait une riposte entraînant la « fin » du régime de Kim Jong Un.

Et un deuxième sous-marin américain, l’USS Annapolis à propulsion nucléaire, est arrivé sur une base navale sud-coréenne à peu près au moment des nouveaux tirs de missiles, selon Yonhap.

À la mi-juillet, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait personnellement supervisé le tir du tout nouveau missile balistique intercontinental du pays, le Hwasong-18 à combustible solide.