Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont estimé lundi soir que « la porte restait ouverte aux discussions » avec Athènes, après le non au référendum grec, mais réclamé au Premier ministre Alexis Tsipras des « propositions sérieuses » pour trouver une issue à la crise.
« La porte est ouverte aux discussions (…) Il revient au gouvernement (Tsipras) de faire des propositions sérieuses et crédibles », a déclaré M. Hollande à la presse après un entretien à l’Elysée avec Mme Merkel. « Nous attendons maintenant des propositions tout à fait précises du Premier ministre grec (…) Il est urgent d’avoir ce type de propositions pour que nous puissions trouver une sortie de la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui », a renchéri à son côté la chancelière.
La chancelière allemande a souligné lundi soir qu’il fallait également compter, au sujet de la Grèce, après le non au référendum, sur « la réaction des dix-huit autres pays » de la zone euro, car « ça aussi, c’est la démocratie ».
« Nous allons voir également quelle sera la réaction des dix-huit autres pays (de la zone euro). Ca aussi, c’est la démocratie. Nous avons une souveraineté partagée. Nous sommes 19 à avoir la même monnaie. Donc, tout le monde doit être responsable et faire preuve de solidarité », a déclaré Angela Merkel.
AFP