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France : Bruno Le Maire appelle LFI à retirer ses amendements sur la réforme des retraites


"Je souhaite que le plus rapidement possible, LFI retire ses milliers d'amendements qui ne servent absolument pas le débat démocratique", a déclaré le ministre français de l'Economie. (Photo by Brendan Smialowski / AFP)

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a qualifié lundi LFI « d’obstacle à la démocratie » et invité le parti de Jean-Luc Mélenchon à retirer ses amendements pour permettre aux Français « d’avoir un débat clair » sur la réforme des retraites.

« Ce que je regrette, c’est qu’en réalité il n’y a pas de débat possible, parce qu’il est aujourd’hui prisonnier du chahut, pour ne pas dire le chaos que la France insoumise a mis au Parlement », a affirmé le ministre sur RTL, alors que l’Assemblée doit reprendre le débat sur la réforme des retraites dans l’après-midi.

« Et je souhaite que le plus rapidement possible, LFI retire ses milliers d’amendements qui ne servent absolument pas le débat démocratique, mais qui au contraire empêchent le débat démocratique », a-t-il ajouté, ne citant que La France insoumise, mais pas la Nupes, l’alliance de gauche dont elle fait partie avec le PS, le PCF et les Verts.

« Aujourd’hui, La France insoumise est un obstacle au débat démocratique sain, clair que nos compatriotes sont en droit d’avoir sur la réforme des retraites », a-t-il assuré.

Thomas Portes, exclu 15 jours de l’Assemblée

Bruno Le Maire est revenu sur la polémique provoquée la semaine dernière par le député LFI insoumis Thomas Portes, qui a été exclu 15 jours de l’Assemblée pour avoir posté sur les réseaux sociaux une photo où il posait, avec son écharpe tricolore, le pied posé sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt.

« C’est indigne d’une grande démocratie qu’un parlementaire avec son écharpe tricolore en bandoulière joue avec la tête d’un membre du gouvernement. C’est non seulement indigne, c’est révoltant », a dénoncé le ministre.

« Ce n’est plus le chahut, c’est le chaos. Ce n’est plus le débat, c’est la violence. Ce n’est plus l’échange démocratique, ce sont des éclats assourdissants qui interdisent cet échange démocratique », a-t-il déploré.

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