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Facture du Brexit : l’UE peut « toujours courir », lance Boris Johnson


D'après le ministre britannique, Londres ne payera pas la facture du Brexit évaluée à plusieurs dizaines de milliards d'euros. (photo AFP)

Les responsables européens peuvent « toujours courir » pour que Londres paye la facture du Brexit évaluée à plusieurs dizaines de milliards d’euros, a lancé mardi le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson devant le Parlement.

« Les sommes qu’ils proposent de réclamer à ce pays me semblent exorbitantes et je pense que ‘ils peuvent toujours courir’ est une expression tout à fait appropriée », s’est fendu Boris Johnson, héros de la campagne en faveur du Brexit.

Aucun chiffre officiel concernant le règlement financier des engagements de Londres envers l’Union européenne n’a été publié mais un haut responsable européen avait indiqué n avril que la Commission l’avait évalué entre 55 et 60 milliards d’euros. La facture inclut notamment les contributions déjà promises au budget de l’Union et à toutes les institutions ou entités établies par les Traités européens, ainsi que la participation du Royaume-Uni à des fonds spécifiques tels que le Fonds européen de développement, selon la Commission européenne.

Boris Johnson a également reconnu que le gouvernement n’avait « pas de projet en cas d’absence d’accord » avec l’UE, « parce nous allons obtenir un bon accord ». Il a également souligné que Londres souhaitait à terme « sortir de la pénombre de la Cour européenne de Justice, hors de l’ordre légal de l’UE, et c’est ce que nous allons réussir » à faire. Il n’a en revanche pas répondu aux questions de députés sur une période de transition pendant laquelle le pays pourrait rester sous la juridiction de la CEJ comme l’a évoqué récemment le numéro deux du gouvernement conservateur Damian Green.

Les modalités du Brexit divisent le pays, mais aussi le gouvernement de Theresa May, entre partisans d’un Brexit « dur » avec sortie du marché unique et de l’union douanière et reprise du contrôle des frontières, et ceux qui souhaitent garder le plus large accès possible au marché unique.

Le Quotidien/AFP

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