Le Parti populaire (droite), au pouvoir en Espagne, a exigé jeudi des explications de son adversaire Podemos après la parution d’articles faisant état d’une enquête sur le présumé financement de ce parti de gauche radicale par l’Iran.
Pablo Iglesias, le dirigeant de Podemos, doit « nous expliquer (…) le rôle qu’il a joué dans cette affaire très grave de financement illégal de la part d’un régime comme le régime iranien », a déclaré Rafael Hernando, le porte-parole du groupe parlementaire du PP, parti lui-même violemment dénoncé par Podemos pour les scandales de corruption qui l’éclaboussent.
« Si c’était vrai, nous serions face à l’une des plus graves affaires de corruption de ces dernières années », a ajouté le porte-parole à des journalistes à l’assemblée, où les députés de Podemos siègent pour la première fois cette semaine. Le leader de Ciudadanos (centre libéral) Albert Rivera a lui aussi estimé que Podemos « doit donner des explications ».
Les poches d’Iglesias « transparentes »
Selon El confidencial.com, un quotidien en ligne, et le journal conservateur ABC, la police enquête sur la rétribution des prestations de Pablo Iglesias en tant que présentateur de l’émission « Fort Apache », par une chaîne de télévision financée par l’Iran, Hispan TV. El Confidencial affirme aussi que les enquêteurs disposent d’informations de la DEA – agence antidrogue américaine – sur « un accord entre l’Iran et le Venezuela pour financer Podemos », informations fournies par un ancien haut responsable du gouvernement vénézuélien, selon le quotidien.
La police s’intéresse aux revenus de la société de production 360 Global Media, chargée de la production d’Hispan TV. Le journal ABC affirme qu’elle a reçu entre 2012 et 2015 des financements iraniens à hauteur de 9,3 millions d’euros, via un montage complexe de sociétés « pour contourner l’embargo imposé à l’Iran ». De Global Media seraient partis des versements vers un compte en banque de Pablo Iglesias, totalisant 93 000 euros entre 2013 et 2015, selon ABC.
La police chercherait à savoir si ces fonds ont financé illégalement Podemos. Toutefois, un porte-parole de la police a indiqué qu’il ne pouvait « ni confirmer, ni infirmer » ces déclarations. Pablo Iglesias a de son côté répondu être à la disposition des enquêteurs, assurant que ses « poches étaient transparentes ».
Encore un polémique crée de toute pièce par le gouvernement rajoy et sont minstre des finance l’année passé c’etait juan carlos monedero qui été acussé a une epoque ou il tavailler pour le venezuela y vivait
de ne pas avoir déclarer la TVA
hors comme il la fait remarquer vivant au Venezuela pas de TVA