Des incendies d’origine criminelle ont endommagé dans la nuit de dimanche à lundi plusieurs lignes ferroviaires en Allemagne, a indiqué la police qui soupçonne un lien avec des opposants au sommet du G20 de Hambourg.
Pour l’heure, la police a recensé une douzaine de feux qui ont éclaté entre dimanche 23h et 2h30 lundi sur des systèmes de signalisation un peu partout en Allemagne, comme en Basse-Saxe, à Berlin, en Rhénanie du Nord-Westphalie et en Saxe, selon la police de Leipzig. « Un mobile politique en lien avec le sommet du G20 (les 7 et 8 juillet) n’est pas exclu », a indiqué la police dans un appel à témoins.
Des « dégradations dues à des actes de vandalisme » affectaient lundi matin plusieurs lignes, notamment entre Hambourg et Lübeck, Cologne et Dortmund, Leipzig et Dresde ainsi que les trains de banlieue berlinois, a précisé dans un communiqué la Deutsche Bahn, l’opérateur ferroviaire allemand.
La police est en train d’étudier l’authenticité d’une lettre de revendication, postée par un groupe baptisé « Shutdown G20 » sur linksunten.indymedia.org, une plateforme internet dévolue à la gauche radicale et qui rassemble notamment des textes hostiles au G20.
La Protection de l’État, chargée de la lutte contre la violence politiquement motivée, a été saisie. Des actions similaires avaient eu lieu en 2011 en Allemagne, attribuées à l’extrême gauche qui protestait contre la présence de soldats allemands en Afghanistan.
Le Quotidien/AFP