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Décret anti-migrants : un million de Britanniques opposés à la visite de Trump


Donald Trump a signé un décret qui interdit d'une part l'entrée sur le territoire de réfugiés pendant 120 jours et, d'autre part, l'arrivée de tout ressortissant de sept pays à majorité musulmane. (photo AFP)

Plus d’un million de Britanniques avaient signé lundi en milieu de matinée une pétition contre la visite d’État du président américain Donald Trump au Royaume-Uni, prévue en 2017, à la suite de son décret anti-migrants.

La pétition publiée sur le site du Parlement britannique stipule que si M. Trump « peut venir au Royaume-Uni en tant que chef du gouvernement américain », il ne doit pas être autorisé à effectuer une visite d’Etat qui implique de nombreux honneurs dont celui d’être reçu à dîner par la reine Elizabeth II à Buckingham Palace.

Selon le texte de la pétition, cela risquerait d' »être embarrassant » pour la reine. « La misogynie notoire de Donald Trump et sa vulgarité le disqualifient pour être reçu par Sa Majesté la reine et le prince de Galles », son fils, ajoute la pétition.

Elle a été lancée avant même le décret anti-migrants mais le nombre de signataires a bondi depuis.

Quiconque habite au Royaume-Uni peut signer les pétitions publiées sur le site du Parlement. Au-delà de 100.000 signatures, les parlementaires doivent en débattre, sans qu’elles soient forcément soumises à un vote.

En janvier 2016, les députés britanniques avaient examiné une première pétition réclamant l’interdiction de laisser entrer Donald Trump, alors candidat à la présidentielle américaine, sur le territoire britannique, lorsqu’il avait déclaré son intention de restreindre l’entrée des musulmans dans le pays.

Vendredi soir, M. Trump a signé un décret qui interdit d’une part l’entrée sur le territoire de réfugiés pendant 120 jours et, d’autre part, l’arrivée de tout ressortissant de sept pays à majorité musulmane et considéré comme à risques au plan du terrorisme, (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) pendant 90 jours.

Le Quotidien / AFP

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