Accueil | Monde | Décès à 97 ans de Kim Yong-nam, ancien chef de l’État nord-coréen

Décès à 97 ans de Kim Yong-nam, ancien chef de l’État nord-coréen


De 1998 à 2019, Kim Yong Nam a occupé le poste de président de l'Assemblée suprême, une fonction très largement honorifique (Photo : afp)

Kim Yong-nam, qui a occupé pendant plus de 20 ans le poste honorifique de président de l’Assemblée suprême en Corée du Nord, qui est sur le papier le chef de l’État, est décédé à l’âge de 97 ans, ont annoncé mardi les médias d’État.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s’est rendu devant le cercueil du défunt « pour exprimer ses sincères condoléances », a déclaré l’agence officielle KCNA. Une photo de KCNA le montre, entouré de hauts responsables, rendant hommage devant le cercueil en verre transparent où repose Kim Yong-nam. Selon la KCNA, la cause du décès est une défaillance multiple d’organes.

De 1998 à 2019, Kim Yong-nam a occupé le poste de président de l’Assemblée suprême, une fonction très largement honorifique qui lui conférait un rôle symbolique de chef de l’État, le vrai pouvoir en Corée du Nord étant détenu par Kim Jong-un et les membres de sa famille les plus proches de lui.

En 2018, Kim Yong-nam a conduit une délégation nord-coréenne à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, dont faisait partie la puissante sœur de Kim Jong-un, Kim Yo-jong.

Les médias sud-coréens avaient largement relayé une scène dans laquelle il cédait la place d’honneur à Kim Yo-jong lors d’une réunion avec des responsables sud-coréens, ce qui avait suscité des spéculations selon lesquelles de tels gestes l’auraient aidé à conserver ses fonctions pendant des décennies dans le contexte politique de Pyongyang, propice aux purges.

Le ministère sud-coréen de l’Unification, chargé des relations avec Pyongyang, a exprimé ses condoléances dans un communiqué.

Le ministre Chung Dong-young a déclaré avoir eu « des discussions constructives sur la paix dans la péninsule coréenne » lors de ses rencontres avec Kim Yong-nam à Pyongyang en 2005 et 2018. Sa visite en Corée du Sud en 2018 a contribué « à ouvrir la porte au dialogue intercoréen », a ajouté M. Chung.

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD.