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Cuba veut une « relation civilisée » avec les États-Unis


Après l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, les relations se sont tendues de nouveau, malgré le rapprochement historique de 2015. (illustration AFP)

Le gouvernement cubain veut une relation « civilisée » avec les États-Unis, malgré l’embargo imposé depuis 1962, a déclaré dimanche le président cubain Miguel Diaz-Canel.

Parlant à des journalistes cubains à son arrivée à New York, Miguel Diaz-Canel a indiqué qu’il dénoncerait, dans son discours devant l’assemblée générale des Nations unies, l’embargo commercial, économique, et financier imposé par Washington « qui a échoué et continuera d’échouer ». La Havane souhaite avec les États-Unis « une relation civilisée malgré des différences idéologiques », a-t-il ajouté.

Mais le gouvernement du président Donald Trump, qui a imposé un sérieux coup de frein au rapprochement engagé fin 2014, est « une administration avec laquelle il est difficile de former une relation entre égaux ». Son discours prévu le 26 septembre – 58 ans après le premier discours de Fidel Castro à la même tribune – sera la première intervention devant la communauté internationale du président cubain qui a succédé le 19 avril aux frères Fidel et Raul Castro.

Le mystère des « attaques acoustiques »

L’assemblée générale de l’ONU votera dans un mois sur une résolution, non contraignante, appelant à mettre fin à l’embargo comme chaque année depuis 1991. Washington avait à nouveau voté contre l’an dernier, après s’être abstenu en 2016 pour la première fois en un quart de siècle suite au rapprochement historique lancé en 2014 par l’ex-président démocrate Barack Obama avec La Havane et au rétablissement des relations diplomatiques en 2015.

Après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les relations se sont tendues suite à la révélation de mystérieuses « attaques acoustiques » contre des diplomates américains à La Havane. Elles auraient affecté 26 diplomates américains depuis fin 2016, selon Washington qui a réduit de moitié sa présence diplomatique à Cuba et expulsé quinze diplomates cubains. Cuba a rejeté toute implication dans ces incidents, accusant Washington de « fabriquer un incident ».

LQ/AFP

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