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Angleterre : prison envisagée pour ceux qui fermeront les yeux sur la pédophilie


Londres envisage l’introduction de peines de prison pour les travailleurs sociaux ou les responsables locaux qui feraient montre de « négligence volontaire » face aux cas d’enfants victimes d’agressions sexuelles.

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1 400 enfants ont été agressés sexuellement à Rotherham (nord de l’Angleterre) entre 1997 et 2013, malgré les alertes reçues par des responsables policiers et des acteurs sociaux. (Photos : illustration AFP)

Le Premier ministre David Cameron a fait cette annonce mardi alors qu’un nouveau rapport publié le même jour évoque l’existence de près de 400 cas d’agressions d’enfants dans l’Oxfordshire (centre), sur une période couvrant les 16 dernières années, malgré le fait que des responsables locaux aient été alertés.

Pour les enseignants, acteurs sociaux ainsi que responsables politiques locaux en Angleterre et au Pays de Galles, cela pourra se traduire par des peines allant jusqu’à cinq ans de prison ainsi que des amendes aux montants illimités.

« Aujourd’hui, j’envoie un message sans équivoque : les professionnels qui échouent à protéger les enfants seront tenus pour responsables et les responsables municipaux subiront les conséquences de leur échec catastrophique », a déclaré David Cameron. « Les enfants on été ignorés, parfois même accusés, et les problèmes ont été cachés sous le tapis souvent pour des raisons inappropriées de politiquement correct », a ajouté le chef de gouvernement qui a appelé à éradiquer cette « culture du déni ».

Le pays a été secoué ces dernières années par une série de scandales pédophiles impliquant des personnalités politiques, du monde du spectacle ou de réseaux exploitant la détresse de jeunes filles ou garçons, les poussant à se droguer et à se prostituer.

Un rapport établi à l’automne dernier a ainsi affirmé que 1 400 enfants avaient été agressés sexuellement à Rotherham (nord de l’Angleterre) entre 1997 et 2013 malgré les alertes reçues notamment par des responsables policiers et des acteurs sociaux.

AFP

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