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Wanteraktioun : un peu moins de monde dans les foyers cet hiver


Les foyers de jour et de nuit sont essentiellement fréquentés par des hommes. (illustration Jean-Claude Ernst)

Cet hiver, le foyer de jour (Dernier Sol, à Bonnevoie) a connu une légère diminution de sa fréquentation. Elle contraste avec une petite augmentation des présences au foyer de nuit (au Findel).

La Wanteraktioun s’est inscrite dans la continuité des actions précédentes en ce qui concerne son organisation. Si la fréquentation du foyer de nuit a légèrement augmenté par rapport à l’édition précédente, celle du foyer de jour a légèrement diminué, tout comme le nombre global des personnes ayant fréquenté les services.

Ainsi, au foyer de jour, le nombre de présences diminue de 8,8 %, au foyer de nuit les présences augmentent de 5,4 %. Les présences sont en règle générale inférieures à celles de l’année précédente. Par rapport à l’édition 2016/2017, quelques 1 855 repas ont été distribués en moins, ce qui représente 15,3 repas par jour. Le nombre maximal de repas a été servi la journée du 18 février avec 218 unités.

Les présences au foyer de nuit sont légèrement plus importantes que celles de l’année précédente. En tout, 767 nuitées supplémentaires sont comptabilisées par rapport à l’édition précédente. Ceci représente une moyenne de 6,4 nuitées supplémentaires par journée d’ouverture. Le pic des fréquentations a été recensé le 11 février avec 170 nuitées.

Très peu de femmes

Au foyer de jour, les hommes représentent 92,9 % de la fréquentation, les femmes, 7,1 %. 11,2 % des bénéficiaires sont de nationalité luxembourgeoise, 56 % sont des ressortissants de l’Union européenne et 32,8 % ont la nationalité d’un pays non membre de l’Union européenne. En grande majorité (60,2 %), il s’agit de personnes sont âgées entre 26 et 45 ans, 28 % sont âgées entre 46 et 65 ans.

Au foyer de nuit, les hommes représentent 93,4 % des personnes qui ont fréquenté le foyer de nuit, les femmes 6,6 %. Parmi les personnes accueillies, 6,5 % sont des Luxembourgeois, 64 % des personnes issues d’un État membre de l’Union européenne, et 29,5 % sont originaires d’un pays non membre de l’Union européenne.

 

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