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Virage en épingle du Grund : bus et voitures dans l’impasse


Les usagers de la route, doivent aborder ce virage très serré et raboté par l'édifice en redoublant de vigilance. (Photo Jean-Claude Ernst et capture Google Streetview)

Le problème est bien connu des automobilistes et conducteurs de bus qui circulent dans le quartier du Grund, à Luxembourg-ville. L’ancienne salle de sport, rue de la Tour Jacob, empiète sur la chaussée et oblige à manœuvrer habilement éviter l’accident.

Le devenir de l’ancienne salle de sport, dont une éventuelle démolition, fait l’objet de discussions. Mais à la contrainte de la circulation routière s’ajoute le fait que le bâtiment « se trouve dans le périmètre des vieux quartiers de la ville de Luxembourg sous protection de l’UNESCO et est rattaché en partie aux vieilles fortifications », fait remarquer le député Franz Fayot (LSAP) dans une question parlementaire.

Voilà qui complique donc la tâche et en premier lieu celles des usagers de la route, qui doivent aborder ce virage très serré et raboté par l’édifice en redoublant de vigilance. Les ministres respectifs du Infrastructures et de la Culture en conviennent : « la salle de sport empiète avec le coin gauche du bâtiment sur la voie carrossable de la route N1a et ceci dans une section qui décrit un virage en épingle dans la montée du quartier de Clausen vers celui du Cents. En conséquence, le bord de chaussée est interrompu par l’aile gauche du bâtiment », écrivent François Bausch et Xavier Bettel dans leur réponse commune.

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Éviter le mur ou tamponner un véhicule ?

Lors des travaux de requalification de la rue de la Tour Jacob (de 2009 à 2012), expliquent-t-ils, « le virage en question ne pouvait pas être redressé suivant les règles de l’art conformément au projet initial, vu l’occupation de la salle de sport. Ainsi le croisement de deux bus ne peut pas se faire en toute sécurité et la visibilité des chauffeurs dans l’approche du virage est limitée par rapport au trafic en sens inverse ».

Les ministres rappellent que « l’idée d’enlever le bâtiment en question date des années 90 et ceci dans l’intérêt d’une approche patrimoniale de mise en valeur de la forteresse, notamment du mur de Wenceslas. A l’heure actuelle, il n’existe pas de projet concret concernant le futur de cette salle sportive ».

L’impasse est d’autant plus grande que le « ministère de la Culture ou son Service des sites et monuments nationaux n’ont pas encore été informés d’un quelconque projet de démolition ». Que faire alors ? Pour l’instant, pas grand-chose à part se voir obligé de « donner un coup de volant vers la gauche » pour éviter d’accrocher le mur. Au risque de tamponner le véhicule d’en face.

Le Quotidien

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