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Une maison dédiée au social à Esch-sur-Alzette


Les élus eschois ont inauguré la nouvelle adresse mardi. (Photo : Didier Sylvestre)

La commune a inauguré sa maison sociale mardi, tout près du musée de la Résistance. Le but? Regrouper les services et gagner en visibilité.

On reconnaît encore – et malgré tout – les villes de gauche à certains symboles : mardi, Esch-sur-Alzette a inauguré sa maison sociale en plein cœur de la ville, dans une aile de l’ancien palais de justice. Place du Brill, tout près du musée de la Résistance, les personnes qui éprouvent des difficultés sociales ont désormais une adresse unique. «Nous avons regroupé tous les services concernés par le travail social, explique Martin Kox, l’échevin qui a suivi le dossier. Avant, les services étaient dispersés en différents endroits (NDLR : principalement près de la place de l’Hôtel-de-ville). Désormais, la visibilité est plus nette : c’est ici que tout se passe.» Pour l’énumération, citons l’aide au troisième âge, la livraison de repas à domicile, le service logement, l’office social et enfin, le Service régional d’accès social (SRAS).

En tout, une quarantaine d’employés, chacun spécialiste dans son domaine. Ouvert depuis la fin du mois de mai (hier, c’était pour la photo officielle), la maison accueille déjà ses demandeurs. Le service le plus sollicité est clairement l’office social.

Des missions sociales variées

Julie, une assistante sociale, nous explique ses missions : «Nous intervenons auprès des gens qui ont des difficultés financières. Ce sont souvent des RMG en déficit, des cas parfois complexes. Nous reprenons tout le dossier avec eux, nous accordons éventuellement des aides.» Mais l’office social intervient aussi de façon plus large, «par exemple, pour aider les habitants à remplir des papiers».

Le service comprend huit assistants, dont un nouveau, Steven. «Je n’ai pas connu les anciens locaux. Mais ici, c’est plutôt chouette.» Une assistante aux 40 heures par semaine, comme Julie, traite jusqu’à 150 dossiers en six mois.

Un autre service prend également une place importante : le Service
régional d’accès social (SRAS). «Nous essayons de réinsérer les bénéficiaires du RMG dans le monde de l’emploi, explique Odile. C’est un travail de longue haleine, en partenariat avec des associations, des entreprises, des bâtiments publics, etc.» Le service suit plus de 600 dossiers par an.

Martin Kox se félicite que la commune ait investi 652 000 euros dans la réhabilitation du bâtiment. Quant au problème d’accessibilité pour les handicapés, qui a fait parler au début du déménagement, tout semble bientôt réglé : «Une passerelle d’entrée va être installée ces prochains jours, et un nouvel ascenseur sera livré cet été.»

Hubert Gamelon