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Une Fixerstuff à Esch-sur-Alzette d’ici « quelques mois »


(Illustration : Archives LQ)

La Fixerstuff de Bonnevoie ne sera bientôt plus la seule du pays.

Lydia Mutsch a confirmé la décision unanime du conseil communal d’Esch-sur-Alzette qui, le 14 juin dernier, avait validé le principe d’une salle de consommation de drogues route de Luxembourg, entre le supermarché Cactus et la Kulturfabrik. Elle sera gérée par la Fondation Jugend- an Drogenhëllef. «Toutes les autorisations ont été demandées et obtenues, assure-t-elle. «La commune devrait annoncer sa mise en fonction d’ici les prochains mois», a déclaré la ministre de la Santé, qui a été longtemps bourgmestre d’Esch.

Toutefois, il n’est pas question de créer une troisième salle de consommation de ce type ailleurs dans le pays. «Plusieurs structures existent déjà dans le Nord, notamment le Centre de bas seuil « Contact Nord », situé près de la gare d’Ettelbruck et inauguré il y a trois ans», précise Alain Origer, coordinateur national Drogues au ministère de la Santé.

Au Nord, on inhale plus qu’on s’injecte

Ces centres de bas seuil permettent de maintenir le contact avec des personnes dépendantes aux drogues illicites et de les orienter au besoin vers d’autres offres spécialisées, notamment les services sociaux. Les usagers n’ont pas à décliner leur identité pour profiter de ce soutien.

Mais pourquoi ne pas y installer une Fixerstuff sur le modèle de celle de Bonnevoie ou de la future eschoise ? «La façon de consommer les drogues est très différente selon les régions du pays, explique Alain Origer. Dans le Nord, les consommateurs fument plus qu’ils ne s’injectent les produits. Une salle de consommation n’est donc pas forcément la structure la plus adaptée.»

Le Quotidien

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