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Un seul mot d’ordre pour le diabète : le dépistage


Plusieurs personnes ont profité, lundi, de la journée mondiale du Diabète pour se faire dépister au CHL. (Photo : Alain Rischard)

Lundi, lors de la journée mondiale du Diabète, le CHL a organisé des actions d’information et de prévention.

Prise de tension artérielle, calcul de BMI (indice de masse corporelle), conseils diététiques… Lundi, les halls du CHL, de la Kannerklinik et de la maternité ont accueilli une quinzaine de stands de prévention sur le diabète.

Quel âge avez-vous?», «un membre de votre famille est-il atteint de diabète?», «quel est votre tour de taille?», «pratiquez-vous au moins 30 minutes d’activité physique par jour?», «combien de fois mangez-vous des légumes et des fruits», «vous a-t-on déjà prescrit des médicaments contre l’hypertension?»… Hier, vers 12 h, dans le hall d’entrée du CHL, il y avait déjà près de 200 personnes, qui avaient ce questionnaire intitulé «Évaluez votre risque de diabète» et fait le test de dépistage. C’était l’un des buts de la manifestation, organisée hier, dans le cadre de la Journée mondiale du Diabète. Une quinzaine de stands étaient présents dans le hall du CHL, de la Kannerklinik et de la maternité : «L’objectif de cette journée est d’informer, d’éduquer et de dépister», indique Andrée Marchal de la direction des soins.

« Le diabète est une maladie »

«Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils sont diabétiques, l’important est donc le dépistage, avance la diabétologue Catherine Atlan. On peut vivre avec le diabète, mais il faut s’en occuper.» Les facteurs de risques de diabète sont nombreux et ont été mis en avant, hier, par différents stands d’information : des diabétiques dans la famille, un excès de poids, une sédentarisation… «Il n’y a pas une seule chose qui rend diabétique, explique la diabétologue Catherine Atlan. C’est un faisceau de choses, en grande partie liées
à notre mode de vie. Le diabète ne fait pas de mal, mais c’est une maladie. Elle peut entraîner des complications cardiovasculaires, une absence de vascularisation dans les jambes, la perte de la vue…»

Il existe plusieurs types de diabète. Les plus connus et répandus sont celui de type 2 et le type 1. «Pour le type 2, le pancréas diminue son activité, on le développe et peut entraîner des problèmes ophtalmologiques, neurologiques ou gastriques, indique Stéphane Morel, coordinateur de la filière du diabétologie de type 1 adulte. Le type 1 se développe souvent au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Il se matérialise par une destruction des cellules beta du pancréas qui produisent l’insuline.» Le diabète peut aussi développer chez une femme au cours de la grossesse – mais disparaît après l’accouchement –, ou à la ménopause.

Aujourd’hui, la recherche avance et de nouveaux médicaments font leur apparition pour stabiliser le diabète et des nouvelles technologies permettent aux diabétiques de vivre mieux avec la maladie. La diabétologue Catherine Atlan conclut : «Il faut se faire dépister.»

Guillaume Chassaing

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