Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Il ne reste plus que trois semaines pour admirer la fresque de Léwoz à Luxembourg.
Nul besoin de voyager loin pour s’évader quelques instants de cette grisaille ambiante. Il suffit de laisser son regard s’attarder sur la dernière fresque peinte sur le «Mur Luxembourg» dans la capitale, à l’angle de la rue Fort-Neippert et de la rue Bender. Après les œuvres graffiti et street art de Sumo, Bims ou Reid, direction les Antilles avec Léwoz, un artiste de 45 ans évoluant dans le milieu du hip-hop, au travers du breakdance, du rap et du graffiti depuis 1990.
Sur ce mur d’une surface de 30 mètres carrés, l’artiste originaire de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe a puisé l’inspiration dans des couleurs et figures antillaises ainsi que des peintures haïtiennes rencontrées sur les marchés de sa ville natale.
14 performances bimestrielles prévues
Cette œuvre sera remplacée dès le 27 janvier par une nouvelle réalisation éphémère. D’autres artistes – locaux, régionaux et internationaux – lui succéderont et réinventeront à leur tour le «Mur», en alternant styles et techniques. Au total, 14 performances bimestrielles sont encore prévues, chacune étant effectuée en un à deux jours et suivie d’un vernissage.
Inspiré du «Mur Oberkampf» à Paris qui a déjà vu s’exprimer plus de 300 artistes urbains et prenant la suite des décorations de la tour d’aération de la place Guillaume-II, le projet du «Mur Luxembourg» a été lancé par l’ASBL I Love Graffiti, avec le soutien de la Ville de Luxembourg.
